L’offensive médiatique de Mourad Boudjellal et Mohamed Ayachi Ajroudi n’est pas du goût de Frank McCourt. Un porte-parole du propriétaire de l’Olympique de Marseille est monté au créneau pour redire que le club n’était pas à vendre, évoquant une tentative de déstabilisation.
Les dénégations de Jacques-Henri Eyraud, président de l’Olympique de Marseille ne semblaient pas suffire. « L’Olympique de Marseille n’est pas à vendre », avait pourtant assuré le président olympien dès ce week-end, au lendemain de la première offensive de Mourad Boudjellal. Une mise au point dont n’avait que faire l’ancien dirigeant du Rugby Club Toulonnais.
« Sans manquer de respect à monsieur Eyraud, je ne signerai pas le chèque et il ne sera pas à l’ordre de monsieur Eyraud », a-t-il ainsi affirmé, lundi, au micro de RMC Sport, ajoutant : « Est-ce que la déclaration de monsieur Eyraud était signée par monsieur McCourt ? » « On compte sur l’envie de vendre de Monsieur McCourt », avait-il déjà expliqué.
Il n’existe aucune discussion
Puisque la parole de Jacques-Henri Eyraud ne paraît donc pas suffire, c’est cette fois un membre de la garde rapprochée de Frank McCourt qui s’est fendu d’une mise au point auprès de l’AFP. « L’Olympique de Marseille n’est pas à vendre », a assuré, « sans équivoque », une porte-parole du propriétaire de l’OM, précisant : « Il n’existe aucune discussion de quelque nature que ce soit avec M. Ajroudi ou ses partenaires contrairement à ce qui est rapporté dans les médias.»
Une fin de non-recevoir en bonne et due forme, cette proche du milliardaire américain évoquant même « une tentative de déstabilisation du club au moment précis où il traverse sa période la plus faste et la plus réussie depuis la prise de contrôle de Frank McCourt ». Ce dernier s’agace clairement de la situation et ce alors qu’il est « focalisé avec beaucoup d’enthousiasme sur la prochaine saison. »
