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 Josuha Guilavogui s’entraîne seul à Toulon

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Josuha Guilavogui s’entraîne seul à Toulon Empty
09082023
MessageJosuha Guilavogui s’entraîne seul à Toulon

Ces dernières semaines, il est courant de croiser Josuha Guilavogui à Toulon.

Josuha Guilavogui s’entraîne seul à Toulon Data_a18
À 32 ans, Josuha Guilavoguise retrouve libre pour la première fois de sa carrière. Mais il dispose de plusieurs offres, un peu partout dans le monde.

Moins à La Valette "où le président du club [l’]a viré du terrain, ce qui m’a remis les pieds sur terre", rigole aujourd’hui le joueur. Libre depuis juin après neuf ans à Wolfsburg – entrecoupés d’un prêt de six mois à Bordeaux –, le milieu de terrain ou défenseur international français (7sélections) s’entraîne seul, souvent sous les ordres de son oncle, Momo Aït-Hida, ancien formateur au Sporting.

Ces dernières semaines, il est courant de croiser Josuha Guilavogui à Toulon. Moins à La Valette "où le président du club [l’]a viré du terrain, ce qui m’a remis les pieds sur terre", rigole aujourd’hui le joueur. Libre depuis juin après neuf ans à Wolfsburg – entrecoupés d’un prêt de six mois à Bordeaux –, le milieu de terrain ou défenseur international français (7sélections) s’entraîne seul, souvent sous les ordres de son oncle, Momo Aït-Hida, ancien formateur au Sporting.

À bientôt 33 ans, et pour la première fois de sa carrière, il se retrouve sans club au moment où les championnats reprennent. Inédit, mais guère stressant pour Guilavogui, qui assure disposer de nombreuses touches. Il ne veut juste pas se précipiter avant de s’engager dans une dernière aventure, footballistique et humaine. En Europe? Dans le Golfe? En Australie? Le Toulonnais n’écarte aucune piste.

Comment gérez-vous, pour la première fois, le fait de vous entraîner seul?

C’est bizarre de ne plus être couvé, parce qu’il faut se prendre soi-même en charge. Mais je fais preuve de discipline, c’est mon côté allemand! J’ai suivi le programme donné pour les vacances par Wolfsburg. Et j’ai la chance d’être bien entouré à Toulon (1).


Avec un coach reconnu comme Momo Aït-Hida...

Je le connais depuis toujours! C’était le directeur du centre aéré où j’allais ado, il m’a inculqué beaucoup de valeurs. Je suis venu vers lui et je lui ai dit: "Tonton, fais-moi des séances d’entraînement." Il y a de l’athlétisme, du foot et de la prépa physique. Ça, c’est horrible, mais j’en ai besoin, car je suis un joueur besogneux plus que talentueux. J’ai des amis qui viennent suer avec moi aussi, ils me donnent de la force. Quand j’aurai retrouvé un club, je n’aurai pas de retard, sauf pour le rythme. J’ai des fourmis dans les jambes.


Guilavogui parfait sa préparation physique sous les ordres de Momo Aït-Hida.
Le temps presse, non?

Quand je vois la liste des joueurs libres, je ne peux pas me plaindre (il montre sur son téléphone): De Gea, Sergio Ramos, Alexis Sanchez, Hazard, Oxlade-Chamberlain, Bakayoko... Bon, Guilavogui, il peut attendre, non? J’ai le luxe de pouvoir prendre le temps. Et de décider ce que je veux faire, ce qui n’est pas donné à tout le monde.

Votre agent ne vous met-il pas la pression?


Je n’ai pas d’agent! Je travaille avec un avocat, oui, mais c’est moi qui choisis, je tiens à cette liberté. Et à la fin, si je fais une erreur, je veux pouvoir me regarder dans la glace plutôt que d’en vouloir à quelqu’un d’autre.

Comme votre signature à l’hiver 2022 à Bordeaux, relégué en L2 quelques mois plus tard?

Ce n’était pas un si mauvais choix. Je me projetais là-bas. J’ai beaucoup appris de cette expérience, elle m’a forgé. Sans Bordeaux, ma relation avec Wolfsburg n’aurait pas été aussi belle et je n’y aurais pas connu la même fin.

Pourquoi ne pas avoir prolongé à Wolfsburg?

Depuis mon départ, tout le monde croit que j’ai arrêté le foot (rires). C’était un choix, la fin d’une aventure. Pourtant, Wolfsburg me proposait deux ans de contrat avec reconversion à la clé. À l’aube de mes 33 ans, la tête me disait de rester, de finir au club... La décision n’était pas facile, mais je sentais que je redescendais (dans la hiérarchie) et je ne suis pas un joueur qui va rester juste pour prendre un salaire. Je préférais partir et que les gens me retiennent plutôt qu’avec un coup de pied aux fesses. De plus, mes enfants et ma compagne étaient déjà rentrés à Toulon.

Dont vous risquez de repartir tôt ou tard...

C’est dommage parce qu’on vit dans une région exceptionnelle. Mais c’est le moment de voir quelque chose d’autre. J’ai eu pas mal de touches, mais pas encore celle où mon cœur me dit: "Joss, allez, pour ton dernier contrat, c’est là que tu veux aller." Je sais que je prendrai la bonne décision, pour moi et ma famille.


Quelle sera votre prochaine destination alors?

J’ai eu des offres un peu partout: en Espagne, en Italie (au Genoa, Ndlr), en Allemagne (Hertha Berlin)... En MLS aussi, mais je ne suis pas fan de l’Amérique, de l’Australie et du Moyen-Orient (Qatar, Émirats, Arabie saoudite). Il y a même eu une proposition en Russie qui, vu le montant, normalement, se signe les yeux fermés. Mais je ne me voyais pas aller dans un pays en guerre. Entre le contexte politique et le fait que j’ai une fondation humanitaire (en Guinée), c’était contradictoire.

Et l’Arabie saoudite, ça vous poserait un problème d’ordre moral aussi?

Les droits de l’Homme ne sont pas appliqués partout non plus. Le pays cherche à s’ouvrir et je pense qu’il a besoin du football, celui qui réunit des jeunes, peu importe leur couleur, leur religion ou leur catégorie sociale. Les Saoudiens l’ont compris, ils n’ont pas pris que des joueurs musulmans. J’en avais discuté avec Bafé Gomis (passé par Al-Hilal entre 2018 et 2022), catholique comme moi et qui était une idole là-bas. Il faut laisser le football à sa place.

Les Saoudiens ont recruté à tour de bras cet été. Qu’est-ce que ça vous inspire?

Ils ont complètement redéfini le marché du football. Ce qui est surprenant, c’est qu’ils arrivent à prendre des top joueurs qui ne sont pas finis à des grands clubs. Benzema, Kanté, Fabinho, Henderson, Mané... Cristiano Ronaldo l’a dit, mais Bafé Gomis avait déjà prévenu à l’époque: "Vous allez voir, l’Arabie saoudite prend une autre dimension et ça va être de plus en plus suivi." Il avait raison.

Leurs offres ne se refusent pas sur le plan financier...


Le facteur économique est important, mais l’expérience à vivre et ma famille aussi. Les offres que j’ai eues là-bas émanaient de clubs dans le désert. Or j’ai besoin d’être dans une ville pour mettre mes enfants dans une école internationale.

La Ligue 1, c’est envisageable?

Après l’expérience de Bordeaux, j’ai du mal à m’imaginer repartir dans un contexte français.

Vous ne jouerez donc pas contre votre petit frère, Morgan...

Il a signé à Lens et c’est une étape importante de jouer au plus haut niveau. C’est une grande fierté. Même si j’ai commencé plus jeune que lui en L1, le voir comme ça, ça m’a rappelé moi à mes débuts. Je suis allé le voir, en famille. Le stade était à guichets fermés pour un match amical contre le Torino, c’était incroyable. Il nous avait trouvé de belles places. Ça fait bizarre parce que c’était plutôt moi qui avais l’habitude faire ça pour lui et mes proches. Le temps, il passe hein (rires)!
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