Un match nul, une équipe toulonnaise jamais réellementrentrée dans son match, il n’en fallait pas plus pour remettre en panique les supporters à la sortie du stade…
Toulon a eu du mal en ce début de rencontre. C’est même la classe biberon de l’O.L. qui se montrait la plus dangereuse. Ce, jusqu’à cette action initiée par Gomis pour Guilavogui dont le magnifique centre trouve la tête de Barbier : imparable !
Dès lors le Sporting semble un peu plus libéré et se crée quelques occasions mais les tirs ne sont pas cadrés ou contrés… Tout le stade croit même à la délivrance lorsqu’à quelques secondes de la pause Goncalves seul face au gardien enroule sa frappe qui frôle le montant gauche de Bonnevie.
Les supporters grondent, s’inquiètent de tant de ratés, souhaitent ne pas avoir à les regretter mais se contentent de ce 1/0.
LA SAISON DES VENDANGES…
Reprise et ce sont les lyonnais qui se montrent les plus entreprenants. Les Azur et Or n’y sont ou par à-coups. Si Goncalves ou Gomis se montrent volontaires tous leurs choix sont mauvais. Devant seuls Barbier et Guilavogui semblent au niveau. Les attaquants toulonnais manquent pourtant le dernier geste ou voient le gardien s’employer. Ce que tout le monde craint arrive : Lyon égalise par Andy MINOLIEN de la tête consécutif à un splendide coup-franc. Andréani qui n’avait guère eu à faire est battu. : 1/1.
Dans ma tribune, on s’impatiente et l’on espère des changements offensifs histoire de donner un coup de boost à l’attaque. Problème : il n’y en a pas sur le banc : Enjolras, Diop, Medoukali, Bayo, Viviani. Les Jaune et Bleu finiront donc la partie en ne faisant rentrer que Diop (77′) en lieu et place de l’encore excellent Leleu…
Rien n’y fera Toulon par Alexis Goncalves retombe dans ses travers, finit le match en vendangeant encore des occasions de rafler la mise. Terminé : 1/1. Si ce partage de points convient à Lyon, les toulonnais reculent d’une place au profit de l’Etoile vainqueur à Louis Hon. Si nous rencontrons cette équipe chez elle le 26 mars (17h) en match en retard, pensons d’abord à aller grappiller des points à Grasse. Nouvelle marche difficile à franchir…
La réception de la réserve de la capitale des Gaules, pourrait s’apparenter à un match dit facile mais on sait qu’en foot, si on peut se le rendre, de match facile il n’y a pas…
Malgré le fait que les jeunes gones ont perdu de leur superbe après une entame de championnat tonitruante, le potentiel et le talent des Lyonnais n’a pas disparu et disposent avec Yann Kitala d’un des tout meilleurs buteurs du championnat. De plus, à ce moment de la saison, les équipes en recherche de points pour leur maintien sont très souvent difficiles à manoeuvrer. Et il est très probable que le souvenir de la défaite à domicile alors que les Lyonnais marchaient sur l’eau va d’autant plus inciter le coach rhodanien à la plus grande méfiance et par la même : offrir beaucoup moins d’espaces qu’au match aller.
HUMILITÉ ET MENTAL…
Les Azur et Or devront avant tout s’attacher à ne pas prendre de haut cette équipe qui inspirait les pires craintes en octobre et sortir une copie aussi propre et solide que possible pour ne pas gacher de suite le beau rapproché effectué la semaine dernière. Avant 2 déplacements consécutifs périlleux, ce serait une bien mauvaise idée.
S’appuyer sur la défense, la meilleure du groupe, sera une des clés du match. Le retour de Captain Sahnoune ne fera pas de mal à cet égard. Au milieu, le trio Moulet Bayo Seibou apporte quelques garanties dans un secteur primordial. Enfin en attaque, malgré le forfait de Ghrieb, le retour de Goncalves, est aussi une bonne chose dans l’optique d’apporter un peps supplémentaire dans un secteur où là aussi, le Sporting a l’air d’avoir plus de certitudes depuis un mois.
Tous les voyants sont au vert reste l’aspect mental à bien gérer pour se mettre à la hauteur de l’enjeu ; en foot, rien n’est jamais gagné d’avance et l’humilité, notion des plus importante pour ne pas dire primordiale dans ce genre de rencontre sera peut-être la clé du match.
