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 BELGIQUE-ITALIE : À LA CROISÉE DES CHEMINS

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Dark small

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02072021
MessageBELGIQUE-ITALIE : À LA CROISÉE DES CHEMINS

À l’Allianz Arena de Munich, ce vendredi à 21H, Belges et Italiens croiseront le fer pour s’offrir un ticket à destination du dernier carré de cet Euro 2020. Un choc au sommet entre deux nations aux trajectoires diamétralement opposées depuis leur dernier face-à-face à l’Euro 2016.

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Au moment de pénétrer sur la pelouse de l’antre du Bayern, ils seront une douzaine de joueurs à pouvoir dire « il y a cinq ans, j’y étais » . Certes, ce n’était pas en Allemagne, mais en France que la Belgique et l’Italie ont croisé le fer pour la dernière fois. Reste qu’une dizaine de Diables rouges, Romelu Lukaku, Thibaut Courtois ou encore Kevin De Bruyne en tête, étaient présents ce soir où la Nazionale avait déjoué tous les pronostics en muselant une Belgique bien décevante. Une soirée où Emanuele Giaccherini et Graziano Pellè avaient connu leur moment de gloire, une soirée qu’Antonio Conte avait su faire basculer dans l'irréel au vu des forces en présence. Et dire que cinq ans plus tard, tout a déjà changé.
Le moment est venu pour la Belgique
Si Thibaut Courtois était logiquement « déçu » au sortir de cette entrée en matière en 2016, pas mal d’hectolitres d’eau ont coulé sous les ponts jusqu’à ce jour. La Belgique n’est pas devenue la première nation FIFA par hasard, tout comme Romelu Lukaku qui s’est transformé en une redoutable machine de guerre à la pointe de l’attaque belge. La seule interrogation qui plane autour de cette formation - et elle est de taille - est de savoir si Kevin De Bruyne et Eden Hazard, touchés face au Portugal, seront aptes ou suffisamment remis pour affronter l’une de leurs bêtes noires. En conférence de presse d’avant-match, le sélectionneur Roberto Martínez bottait une nouvelle fois en touche lorsqu'on lui a posé la question : « Ils n'ont pas pu s'entraîner ce jeudi matin. C'était attendu. Cela fait 24h de plus. On prendra une décision dans les dernières minutes. Mais chaque heure, chaque massage apporte du positivisme. Il est donc trop tôt pour prendre une position. Il n'y a pas de poker menteur. (...) Mais ce sera difficile pour Eden et Kevin. »

Au-delà des joueurs, il y a quand même aussi les stats. En 22 face-à-face, nos voisins belges affichent un bilan de seulement 4 succès pour 14 défaites. Un motif d’espoir ? Leur unique succès lors d’un Euro face aux Italiens était lors d’un quart de finale, déjà : en 1972, à Bruxelles, où Paul Van Himst et Wilfried Van Moer avaient calmé Gigi Riva et consorts. Ce fut par ailleurs l’unique fois où la Belgique a remporté un quart de finale d’Euro. Mais pour Antonio Conte, dans un entretien accordé ce jeudi à L’Équipe, l’opposition entre Belges et Italiens s’annonce bien plus équilibrée qu’on ne veut le croire : « Je ne pense pas que la Belgique soit favorite sur l'Italie. C'est un match équilibré. Cela dépendra de la détermination et de l'attention aux détails. Et, bien sûr, de la possibilité d'aligner, ou pas, la meilleure équipe. »
Pour l'Italie, le vrai test est là
Côté transalpins, il faut dire que la route a été longue depuis cette folle nuit lyonnaise. La non-qualification pour le Mondial 2018 semble avoir depuis été digérée, et la formation de Roberto Mancini n’a plus grand-chose en commun avec le 3-5-2 de l’ancien coach de l’Inter et sélectionneur italien de 2016. Si elle n’est encore qu’au début d’un nouveau cycle, la confiance qu’elle emmagasine depuis bientôt deux ans avec ces 31 rencontres sans défaite font d’elle un outsider crédible à vivre une belle histoire le 11 juillet prochain à Wembley. Après avoir souffert face à l’Autriche au tour précédent, il lui reste néanmoins un ultime test à passer pour prouver à la face du monde qu’elle est bel et bien de retour sur le devant de la scène sans renier ses principes.
C’est en tout cas l’ambition du latéral napolitain Giovanni Di Lorenzo : « Plus vous allez loin dans la compétition, plus cela se complique. C’est normal, mais l’approche est la même. Le coach nous a demandé la même chose : de s’amuser et de jouer avec de l’enthousiasme et du courage. Ce sont les valeurs principales dont l’équipe a besoin. Nous essayons de jouer de notre manière contre toutes les équipes et nous l’avons réussi jusqu’à maintenant. Nous espérons que nous ferons également un bon match contre la Belgique. » Pour ce rendez-vous, Giorgio Chiellini pourrait faire son retour en charnière centrale aux côtés de son Robin de toujours, Leonardo Bonucci. Un retour capital pour les Azzurri avant de défier l’armada offensive belge : « Il faudra effectuer le moins d'erreurs possible. On l'a vu dans toutes les autres rencontres, les détails font la différence. Je pense que c'est la chose la plus importante. Mais il faudra aussi tout simplement développer notre jeu, tout en respectant un adversaire qui regorge de qualités, qu'importe les titulaires présents au coup d'envoi. » Maintenant, place au jeu. Et à la bataille.
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BELGIQUE-ITALIE : À LA CROISÉE DES CHEMINS :: Commentaires

Dark small
Re: BELGIQUE-ITALIE : À LA CROISÉE DES CHEMINS
Message Sam 3 Juil - 12:05 par Dark small (En ligne)
l’Italie écarte la Belgique avec la manière et s’offre une demi-finale

Emmenés par un superbe Insigne, les joueurs de la Nazionale ont maîtrisé la Belgique à Munich malgré la perte de Spinazzola sur blessure. Sans Eden Hazard, les Belges ont manqué d’idées.

Jusqu’où ira-t-elle? Après un huitième tendu contre l’Autriche (2-1 a.p.), l’insouciante Nazionale tient son match référence dans ce Championnat d’Europe, face au maestro Kevin de Bruyne et au colosse Romelu Lukaku.

Elle tient surtout une demi-finale en grande compétition, scénario encore inespéré trois ans plus tôt, lorsque les habitués de la sélection avaient regardé le Mondial depuis leur canapé...

Pour les Belges, le coup d’arrêt est brutal, après avoir résisté valeureusement au Portugal de Cristiano Ronaldo, écarté à force de sacrifices défensifs et de courage (1-0). La défense centrale et ses 33 ans d’âge moyen, si solide contre la Seleçao, a sombré cette fois-ci devant les accélérations italiennes, et s’est montrée coupable sur les deux buts, de Nicolo Barella d’un slalom bien conclu (31e) puis Lorenzo Insigne d’un missile enroulé de loin (44e).


Lukaku et De Bruyne ont donc désormais rendez-vous au Qatar, dans 17 mois, pour enfin récompenser leur génération dorée.

Pour Federico Chiesa et Marco Verratti, autres hommes forts des Azzurri, l’aventure continue à Londres, dès mardi… et le symbole est beau, car ils retrouvent les demies de l’Euro contre l’adversaire qui avait mis fin à leur superbe parcours en 2012, en finale: l’Espagne.

Ils s’y avanceront cette fois beaucoup plus favoris que contre la génération Xavi-Iniesta, victorieuse 4-0 à l’époque. Et beaucoup plus frais: la Roja vient d’enchaîner deux fois 120 minutes, en huitième puis en quarts, et n’a écarté la Suisse qu’aux tirs au but.

Les Italiens fouleront la pelouse de Wembley avec toute la confiance que confère un succès contre les N.1 mondiaux au classement Fifa, et avec la certitude que leur formule fonctionne.


Un Marco Verratti inépuisable au milieu de terrain, un Leonardo Spinazzola au four et au moulin avant de se blesser semble-t-il gravement et de sortir en larmes (79e), et un Lorenzo Insigne en artilleur de loin : la machine italienne ressemble de plus en plus à une Ferrari à l’approche de l’épilogue de l’Euro.

Il faut y ajouter un Gianluigi Donnarumma étincelant dans ses cages, devant De Bruyne (22e) comme devant Lukaku (26e), et une défense de vieux briscards au rendez-vous.

Giorgio Chiellini, de retour de blessure, n’a ainsi raté aucune occasion de rappeler à Lukaku qu’il n’était pas une menace, d’un duel de la tête ou de quelques mots bien sentis.

Et Leonardo Bonucci est resté solide, croyant même ouvrir le score avant d’être signalé hors-jeu par l’assistance vidéo (13e).

Finalement, le plus maladroit de l’arrière-garde aura été Giovanni Di Lorenzo, auteur d’une petite faute sur Jérémy Doku, synonyme de penalty puis de réduction du score... Le deuxième but encaissé par la Nazionale lors de ses 13 dernières rencontres, seulement.


Il fallait bien un penalty pour percer le mur italien, tant celui-ci a su rester soudé, à l’image de cette frappe contrée de De Bruyne (17e) ou de ce sauvetage insensé d’une cuisse de Spinazzola devant Lukaku à bout portant (61e).

La partition belge s’est trop souvent résumée à ces deux hommes, et en seconde période à Doku, titulaire surprise pour pallier le forfait sur blessure d’Eden Hazard et toujours dangereux balle au pied, comme sur cette frappe au-dessus (83e).

Difficile, dans ces conditions, de faire tomber une sélection italienne en pleine reconquête sous la baguette de Roberto Mancini, artisan d’une succession de 32 matches d’affilée sans défaite.

Les chiffres disent beaucoup du niveau de cette Italie, mais ils ne diront plus grand-chose lorsque s’ouvrira Wembley, l’Espagne et le lot d’incertitudes d’une demi-finale, mardi soir. Nul doute que les tifosi rêveraient d’étirer la série à 34.
 

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