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 L'équipe de France ouvre son bal en Allemagne

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Dark small

Dark small


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15062021
MessageL'équipe de France ouvre son bal en Allemagne

LE STATUT DE LA LIBERTÉ

Ça y est : après avoir vu toutes les autres sélections s'élancer avant elle, l'équipe de France ouvre son bal en Allemagne. Face à une Nationalmannschaft chez elle, les Bleus devront se libérer de leur costume de favori pour ensuite mener plus sereinement la nouvelle mission qui les attend.

L'équipe de France ouvre son bal en Allemagne Tzolzo28

Passer une frontière en 2021 revient à se plier à toute une batterie de tests. Tout voyageur a pu le constater par lui-même. Mais pour les Bleus, atterrir dans un pays étranger, comme ils l’ont fait ce lundi sur les coups de 11h50, ne se résume pas à laisser un coton-tige se balader au fond des narines ou de la gorge. Ce soir à Munich, c'est un match contre l'Allemagne qui servira de dépistage pour connaître le réel niveau des joueurs de l'équipe de France. Lestée d’un statut de champion du monde et de vice-champion d’Europe qu’elle trimbale en soute, la bande à Griezmann est logiquement désignée comme l’immense favorite de la compétition. « Je ne veux pas fuir ce statut qu'on partage avec d'autres nations, mais il ne nous garantit rien, répliquait Didier Deschamps dans une interview à L’Équipe. Pour certains, on n'est pas encore entrés sur le terrain qu'on a déjà gagné. C'est loin d'être le cas. » Ici, à l’Allianz Arena, si le comité d'accueil ne portera pas de rangers aux pieds, ni de flocage POLIZEI dans le dos, ce n’est pas pour autant qu’ils ménageront leurs invités. « Il y a des grands noms sur le papier, mais ce n'est que le papier, prévenait le douanier allemand Antonio Rüdiger, avant d’annoncer la couleur. Nous devons imposer notre jeu et nous pouvons le faire, nous y sommes prêts. [...] Il faut aussi être sale, pas toujours gentil, gentil, gentil, et ne pas toujours essayer de t’en sortir avec du beau football. Contre des joueurs comme ça, il faut aussi envoyer un message... et tôt. » Comprendre : fais attention à tes dents, Kylian Mbappé.
Outre-Rhin et outrecuidance
De l’intensité, de l’adversité et de l’orgueil, cette Nationalmannschaft en quête de rebond est peut-être ce qui pouvait arriver de mieux aux Bleus pour se jauger. « L'Allemagne a commencé une reconstruction, ils ont intégré des jeunes, mais ils ont enregistré des retours, c'est une nation qui a toujours su garder son identité de jeu, on aime jouer ce genre d’équipe » , confirmait Kylian Mbappé. Paul Pogba va dans son sens, tout en allumant certains warnings : « Dans cet Euro, il n’y a pas de petites équipes. Là c’en est une grosse, c’est du direct et il faudra un résultat. On sait qu’on est attendus. » Ne voulant pas rester sur leur piédestal, les joueurs passés en conférence de presse depuis le début de la préparation ont juré sans cesse qu’on ne les prendra pas en flagrant délit d’outrecuidance. « Si on ne fait pas preuve d’humilité, on peut le payer très cher, avance le capitaine Hugo Lloris. Encore une fois, par rapport à ce que je vois aux entraînements et dans les attitudes, dans l’intensité, la concentration, il n'y a vraiment rien à reprocher. Il faut continuer sur cette lancée. » La jurisprudence 2002 a suffisamment été rappelée pour être complètement ignorée. « Notre principal rival, c’est nous. Il faut faire attention à ce que cela ne nous monte pas trop à la tête, continue Paul Pogba. On est tous focus sur le terrain, tout le monde a la même mentalité, le même objectif. On va essayer de calmer tout le monde, déjà entre nous et même les médias. Après, ça pousse, ce n’est pas facile. »



C’est peut-être une spécificité française, mais dans ce cas, la confiance est perçue comme une menace potentielle. Pourquoi ? Le poids de l’histoire, certainement, pour une nation qui n'est finalement jamais aussi forte que lorsqu'elle surprend son monde (souvenez-vous 1998 et 2018), et qui a déjà fait preuve d’une belle capacité à se gaufrer lorsqu'elle était gonflée d’espoirs (1993, 2002 et 2008 ; 2010 étant un cas à part). Cependant, la couronne mondiale n’avait aucunement gêné Didier Deschamps et ses coéquipiers lorsqu'ils ont abordé un Euro 2000 qu’il remporteront. « On se retrouve dans le même cas de figure, c’est vrai, je ne vais pas me servir de ça, comme je ne m’étais pas servi de la Coupe du monde 1998 pour préparer 2018, assurait lundi le sélectionneur. À aucun moment, je ne ferai référence à mon ancienne vie de joueur. » Difficile de comparer les époques, mais il y a 21 ans en Belgique, les Bleus de Roger Lemerre avaient roulé sur le Danemark en ouverture (3-0), avant de valider la qualif’ contre les Tchèques (2-1), puis de faire tourner contre les Néerlandais (2-3). Autant garder ça en tête.
Deschamps : « Il faudra d'autres ingrédients »
En 2021, c’est donc une nouvelle histoire à écrire. À cette génération de s’appuyer sur ses certitudes : une animation offensive prometteuse avec le trio Griezmann-Benzema-Mbappé, un milieu souverain et une défense rodée. Le reste, comme les bisbilles entre Giroud et Mbappé, ne sera en cas d'issue heureuse qu’une petite rature sur une dissertation notée 19/20. Dans L’Équipe, Didier Deschamps exhortait justement ses joueurs à se concentrer sur l’instant présent : « Ce qui m'intéresse, c'est le baromètre interne, la confiance et la sérénité que je ressens. [...] La qualité et le talent, cela ne suffit pas parce qu'il y en a aussi en face. Il faudra d'autres ingrédients. La confiance ne doit pas se transformer en excès de confiance. Un environnement négatif peut affecter un groupe. Mais un environnement ultra-positif peut avoir un impact encore plus négatif : ce n'est pas en s'endormant qu'on atteindra nos objectifs. » Nous somme donc le 15 juin, et le réveil s'apprête à sonner.
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L'équipe de France ouvre son bal en Allemagne :: Commentaires

Dark small
Re: L'équipe de France ouvre son bal en Allemagne
Message Jeu 17 Juin - 9:31 par Dark small
L'UEFA OUVRE UNE ENQUÊTE SUR LA GESTION DU KO DE PAVARD

Non, Antonio Rüdiger n'est pas le seul danger public allemand.

Les Allemands n’y sont pas allés de main morte mardi soir lors de la victoire française à Munich (1-0). Outre la morsure de Rüdiger sur Pogba, Robin Gosens a mis un coup de genou (involontaire) dans le visage de Benjamin Pavard, lequel est resté dans les vapes quelques secondes. Après un petit coup d’eau sur le visage et un rapide check du corps médical, le Bavarois a repris sa place sur le terrain.




Néanmoins, le protocole commotion est passé à la trappe, Pavard aurait dû quitter la pelouse pour passer un test dans les vestiaires afin de vérifier qu’il y avait bien de la lumière à tous les étages. Cette négligence n’est pas passée inaperçue du côté de la FIFPro (le syndicat des joueurs professionnels) : « La FIFPro est en contact avec l’UEFA pour savoir pourquoi la charte sur les commotions cérébrales n’a pas été appliquée et pourquoi Benjamin Pavard n’a pas quitté le terrain lors du match entre la France et l’Allemagne » s’interroge le syndicat. Par conséquent, l’UEFA a ouvert une enquête afin de savoir si l’ancien Lillois était réellement en état de poursuivre le match.

On ne sait pas ce que Pavard a fait aux Allemands, mais ils lui en veulent.
Dark small
Re: L'équipe de France ouvre son bal en Allemagne
Message Mer 16 Juin - 17:00 par Dark small
UNE EXPÉRIENCE MUNICH
En venant à bout de l'Allemagne (1-0) pour leurs débuts à l'Euro, les Bleus ont réussi l'exploit de donner au monde d'après-coronavirus le goût du monde d'avant. Celui où ils allaient décrocher une étoile en Russie. Et rassurez-vous : c'est toujours aussi bon.

Difficile de savoir si l’écologie sortira gagnante de cette soirée. Pour ne pas servir cette noble cause, il y a d’abord eu cette action de Greenpeace. Vouloir bannir le pétrole est légitime, sauf que le militant qui a planté son ULM sur la pelouse de l’Allianz Arena aurait pu faire plus de dégâts. « Je pensais que c’était prévu au départ, avouait Didier Deschamps, crédule. On a frôlé le drame puisqu'une personne dans le public a eu un petit souci. Moi, je me suis fait une petite bosse en voulant me réfugier sous le banc. » Autre contre-argument aux comportements écoresponsables : la manie de Joachim Löw de vouloir tout recycler, et pas qu’avec ses doigts. Refaire le coup de jouer sans neuf de métier comme lors de la débâcle de Russie ? Bof. Réutiliser son vieux Mats Hummels ? Pourquoi pas, mais les courts-circuits de ce dernier face à la vitesse de Mbappé et son but contre son camp ne plaident pas en défaveur de l’obsolescence programmée. Pour rappel, c'est ce même joueur qui avait donc inscrit le seul but d’un quart de finale du Mondial 2014, qui reste donc la dernière défaite des Bleus face au rival allemand... Finalement, le vrai message écolo de la soirée fut porté par l’équipe de France qui, en plus de ne pas avoir de pétrole, a donné une deuxième vie à ses idées.


Un menu 2018 à (tout) emporter
Ce mardi à Munich, les Bleus ont repris une formule qui avait fait ses preuves il y a trois ans en Russie : un bloc défensif aussi compact qu’un plat de Käsespätzle, des remontées de balles aussi fluides que de la Weissbier, une efficacité aussi assommante qu’un Jägermeister et une balle que l’on laisse aussi volontiers qu’une addition à un compagnon de table. Pas de gâchis. Et ces restes, Didier Deschamps les a grandement appréciés. « Le football, c’est être efficace, résumait-il. On a su l’être offensivement, mais surtout défensivement. Certes, on aurait pu utiliser un peu mieux le ballon, mais le groupe était prêt. Il faut qu’on garde cette base, ce socle solide. » Avec 38% de possession, voilà de quoi faire un coucou aux Belges (38% également lors de la demie du Mondial), mais aussi aux Argentins (39% pendant le huitième), alors que le score aurait pu prendre de l’ampleur sans deux buts refusés pour hors-jeu, un penalty refusé à Mbappé et un poteau de Rabiot. Oui, le mode 2018 est bel et bien enclenché.



À 1-0, la Nationalmannschaft avait beau sortir les crocs, jouer des genoux et appliquer une pression constante sur la ligne bleue, elle ne pouvait plus rien espérer de ce « combat des titans » dans son stade pneumatique au quart rempli. Et pour cause, la France n’a plus perdu sur les terres d'Allemagne depuis que ce pays ne s’appelle plus RFA (la dernière remonte à un amical d’août 1987) et les Bleus n’ont perdu qu’un seul match à l’Euro quand ils ont ouvert le score (lors du 2-3 contre les Pays-Bas en 2000). La force de l’habitude, mais surtout d’un groupe qui semblait irrésistible. « Je ne suis pas rassuré parce que je n’étais pas inquiet, narguait presque Deschamps. On a fait tout ce qu’on pensait faire. »
Munich, nid d’espoirs
Lui jurait pendant la préparation que ses gars étaient prêts à retourner au front. Ils lui ont donné raison. « À part Presnel (Kimpembe) et Adrien (Rabiot), tous les défenseurs et les milieux étaient là à la Coupe du monde. Ça facilite les choses pour former un bloc, on a déjà les automatismes » , admettait le sélectionneur. Pendant le dernier quart d’heure, moment où la consigne était de tenir coûte que coûte ce résultat probant, il n’était plus question de créer. D'ailleurs, le meneur Antoine Griezmann était alors au poste d’arrière droit. « La capacité à être unis quand il faut souffrir, il fallait au moins ça face à une très belle équipe allemande » , savourait DD. Mais si cette solidarité a pu s'exprimer, c'est parce que le travail avait été fait devant un peu plus tôt. De ce match, il faudra se souvenir de plein de choses : de l'activité de Kanté, des dribbles de Varane, de l'assurance de Kimpembe, de la hargne de Hernandez, du sacrifice de Pavard, de la grâce de Pogba, de l'aisance de Mbappé... et même de l'abnégation de Benzema, qui court toujours après un premier but en Bleu depuis son retour. Son but finalement refusé pour un hors-jeu de Kyky avait été fêté comme une libération. Mais avec ce que lui et ses potes ont mis sur la table mardi soir, pas d'inquiétude : il sera aussi mentionné dans le futur tube de Vegedream.
 

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