Le changement de direction est "en très bonne voie" selon Hubert FalcoL’actionnaire majoritaire du Sporting et le candidat au rachat du club de football ont été réunis ce lundi à l'hôtel de ville, en présence du maire Hubert Falco, pour sortir de l'impasse.
En présence des deux entrepreneurs, le maire de Toulon a donné une conférence de presse sur le parvis ce lundi matin, à la sortie d'une réunion de conciliation dans l'optique du changement de direction au club de football local.
Une réunion qualifiée comme celle de la "dernière chance", à la lumière des négociations qui s'éternisent et dans un contexte de fronde des supporters.
Selon l'élu, qui rappelait l'objectif de voir un grand club de foot à Toulon, le dialogue a été positif ce lundi, dans la perspective d'un futur terrain d'entente.
"Ce sont deux hommes de qualité. Claude Joye est l'actionnaire principal et le reste, Mourad Boudjellal peut lui apporter son dynamismeJe leur ai dit que: 'Plus est plus ça faisait plus'. Les hommes de qualité sont capables de dialoguer et de travailler ensemble. On est là", avançait le premier magistrat.
"Il faut faire vite maintenant, ça fait des semaines qu'on attend leur accord. Je leur ai donné jusqu'à vendredi pour l'écrire, moi j'ai envie qu'ils travaillent ensemble et qu'on ait un Sporting digne de la ville de Toulon."
Quant au maintien des subventions, il est assorti à un éventuel accord entre les parties, rappelait l'élu. "La Ville est prête, si ces deux hommes sont capables de travailler ensemble, à continuer de faire les efforts qu'elle a faits jusqu'à présent. Si ce n'est pas le cas, on reverrait tout cela."
"UNE SEMAINE POUR TROUVER UN ACCORD"
Claude Joye a tenu à rappeler qu'il mènerait toujours la barque Sporting si une future association venait à aboutir. "On a une semaine pour trouver un accord. Il semble que Mourad (Boudjellal) est sur le même longueur d'ondes que moi. On va tout faire pour collaborer ensemble [...] Le but n'est pas d'éparpiller, c'est de ramener plus d'argent au club."
Mourad Boudjellal a confirmé l'avancement des discussions. "La problématique principale, c'est que j'accepte d'être dans une entreprise avec d'être actionnaire majoritaire, ce qui ne m'est jamais arrivé de ma vie", a-t-il indiqué.
"Pour moi, la gouvernance exclusive ne se négocie pas, il y aura un mode de gouvernance exclusive sur lequel je ne discuterai pas. C'était le point d'achoppement jusqu'à présent. J'ai l'impression -et ce n'est qu'une impression- qu'on a un peu avancé, nos juristes vont rédiger un accord. Pour moi, cette gouvernance est essentielle, pouvoir diriger le Sporting comme je l'entends, une gouvernance responsable. Si c'est le cas, les choses se feront."
Mar 16 Juin - 10:03 par Dark small