Le SC Toulon s'est fait peur dans un match qu'il dominait tranquillement face à l'AS Saint-Priest, samedi (3 - 2). Luigi Alfano, le coach adjoint varois, retrace l'histoire de la rencontre.
« Ce fut un match bizarre. On mène 1-0 au bout de 5 minutes de jeu sur une belle action. Ensuite, on a des possibilités de mettre le second mais on ne le fait pas. On rentre à la mi-temps avec le score de 1-0 en notre faveur. En seconde période, on obtient un penalty qu’on marque. On en obtient un autre quelques minutes plus tard. Mais juste avant de le tirer, un des joueurs de Saint-Priest se retrouve au sol. Je n’ai pas vu ce qu’il s’est passé, mais un de nos joueurs est exclu. Peut-être se sont-ils un peu accrochés ? Malgré ça, on marque le penalty et ça fait 3-0. Ils obtiennent ensuite un penalty, qui est en compensation selon moi, et reviennent à 3-1. Et 5 minutes après ils reviennent à 3-2. On a eu chaud, on s’est fait peur. C’est un match facile qu’on se rend difficile, mais on a réussi à garder le résultat. Il y a du positif, car on fait une bonne première mi-temps avec une équipe jeune qui a joué au ballon. Le score à la mi-temps est logique. Ensuite on se met à l’abri et il y a cette bêtise avec cette expulsion. Après ça fait 3-1, 3-2, ça va vite. Mais on retient la victoire. »
L’impétigo ayant frappé et dispensé le Sporting de match le week-end dernier, nous voici de retour à BR pour affronter une vieille connaissance : l’AS St-Priest.
On se souvient que c’est face à cette équipe de la banlieue lyonnaise, que le Sporting avait validé son ticket pour le National, devant 6500 personnes en folie, il y a 13 ans de cela…
Une rencontre qui intervient dans un moment spécial de la saison, puisque c’est le premier match après la gifle reçue à l’Athletico. Face à un adversaire apparaissant bien en place. Cette équipe est actuellement 7ème au classement, avec une seule défaite au compteur, chez nos voisins est-varois de l’Etoile, où ils auraient d’ailleurs mérité mieux.
Les toulonnais joueront donc gros ce samedi et le probable retour de Diallo, au moins dans les 16 et pourquoi pas titulaire, ne fera pas de mal à une attaque plus en manque de confiance que tout autre maux. Autre facteur : c’est le staff médico-technique qui devra trancher dans les derniers instants.
À l’affirmation « ce soir il faut gagner » Rolland Courbis, avec son esprit taquin légendaire, répondait « Ah bon ? Il y a des matchs qu’il faut perdre ? »
Oui, samedi il serait bon de gagner et espérons que ce groupe récoltera bientôt tous les fruits de ses efforts…
