Portrait : Kevin Cortes l'homme en noir en pleine lumière !

Alors qu'il était encore joueur au Sporting Toulon, Kevin Cortes a fait un choix. Rare. Celui de privilégier sa carrière dans l'arbitrage au détriment de celle de joueur.



Aujourd'hui l'intéressé ne doit pas regretter sa décision car il a été élu dernièrement représentant des jeunes arbitres à l'UNAF et siège donc à la fédération française. « J'ai vite compris que je ne percerais pas en tant que joueur. Au fil du temps je regardais davantage l'arbitre et sa façon de procéder que le jeu. C'est là que j'ai compris que mon avenir était du côté des « hommes en noir ». C'est une fierté d'avoir été nommé à ce poste et je remercie Eric Hermann le président de la section régionale de la méditerranée de l'UNAF qui a soutenu ma candidature. Comme il faut avoir – de 25 ans j'avais le profil (22 ans) » explique t-il. C'est surtout son dynamisme qui a impressionné et il en faut pour susciter des vocations ou les renforcer.

Pas de barrières

« J'ai un objectif qui est d'aller voir un match à Monaco (Ligue 2) puis d'aller après le coup de sifflet final à la rencontre des arbitres. Ce serait extrêmement positif pour les jeunes arbitres de goûter aux réalités du monde professionnel. L'idée est de favoriser l'échange et le dialogue car il ne doit pas y avoir de barrières entre les différents arbitres » poursuit-il. A titre individuel après avoir démarré dans le Var puis enchaîné au niveau ligue, il aspire à accéder au niveau fédéral. Logique. Il se prépare en conséquence et toujours avec beaucoup de sérieux sans oublier de porter un regard attentif sur ce qui se passe ailleurs. « On vient de passer un stage où on nous a enseigné l'importance des mots et des gestes notamment au moment de rappeler un joueur à l'ordre » conclut-il. C'est effectivement l'un des gros problèmes de l'arbitrage en France alors qu'en Angleterre ou Italie par exemple le rapport joueur-arbitre est différent. En clair Kevin Cortes sans bruit mais avec enthousiasme continue son petit bonhomme de chemin. Le Graal de la ligue 1 n'est peut-être plus très loin.