Le STV2 devrait déclarer forfait lors de la neuvième journée de DHR.
L'information n'est pas encore officielle mais devrait être confirmée très rapidement.
Suite aux graves incidents le 30 octobre dernier qui avaient émaillé le 6ème tour de Coupe de France opposant La Seyne au club marseillais de La Cayolle (avec plusieurs blessés à la clé) et qui avaient valu deux ans d'interdiction de Coupe de France et six mois de suspension de terrain au club Seynois et six mois de suspension à un dirigeant (H.Nattah) de La Cayolle, la tension montait depuis plus d'une semaine à l'approche de la rencontre de championnat entre le club Marseillais et la réserve du Sporting.
Bien que complètement étrangers aux faits survenus durant ce triste match, des menaces avaient été proférées de manière plus ou moins directe envers certains joueurs du Sporting, certains d'entre eux étant même déclarés interdit de présence dans la cité phocéenne pour cette rencontre.
En raison du climat délétère qui commençait à entourer cette rencontre de la neuvième journée, le STV avait contacté la Ligue pour avoir des renseignements sur l'organisation de la sécurité autour de cette rencontre. Dans le même temps une proposition de délocalisation du match aller (à Aix) avait été faite, comme celle du match retour (à Vidauban).
Toutefois c'est une fin de non recevoir qui a été signifiée au STV.
Des mesures d'encadrement policier avaient été envisagées mais devant l'inertie des instances du football, une majorité de jeunes joueurs du Sporting (pour un grand nombre issus des U19 du club) ou leurs parents n'ont pas souhaité disputer cette rencontre dans les conditions qui se dessinaient, aucune garantie concernant leur sécurité ne leur étant données.
Ceci semble être le triste épilogue d'un fait de société bien loin du football mais dont la violence ne peut, ni ne doit être sous estimée. D'ailleurs, S.Nehari le président du club de La Cayolle disait après les évènements de La Seyne: "C'est dommage car ce sont incidents qui auraient pu être évités, anticipés. Ce sont deux quartiers en difficulté. Il y a eu du foot comme prétexte pour faire n'importe quoi..."
Éviter, anticiper, cela ne semble pas être au programme de la journée de dimanche. Par contre l'option faire n'importe quoi pourrait être toujours d'actualité...
Le coach JC.Grasso était profondément touché par la tournure des choses bien loin du foot et aussi par le choix effectué par ses joueurs, "mais je respecte leur décision" a t-il déclaré.